[Quête]Une fille perdue

Zhil'Drin venait de quitter la ville, il suivait le chemin depuis Isgardyn jusqu'aux vastes plaines.Il avait rangé ses armes à la ceinture. Il portait une cape rouge ornée de pierreries avec une capuche au bords blancs en dessous de sa bure grise. Il laissait son regard errer sur les bords de la route, couverts d'arbres fleuris.

Donne nous ton or, ou meurs!

Trois brigands venaient de sortir du fossé et deux autres, menés par celui qui devait être leur chef. Ils étaient vêtus de simples habits de tissu. Armés de dagues ou d'épées courtes, ils n'étaient guère menacants pour le Zlo.

Vous ne faîtes pas le poids...

Le chef sourit et regarda ses hommes, sûrement pour se donner confiance et les rassurer.

Ha, ça, c'est vous qui le dites! Vous verrez.

Je ne vous donnerai pas mon or, et je vous laisse la chance de vous rendre.

Les bandits encerclèrent le Zlo, maintenant menaçants. Ils sourirent et Zhil'Drin tira ses épées. Un bandit l'attaqua et le Zlo para son coup, il plaça son épée perpendiculairement à lui, et le deuxième bandit s'embrocha sur l'épée d'une façon stupide. Le Zlo fit passer son épée par dessus sa tête. L'Arpenteur explosa la tête du bandit, qui se répandit par terre. L'autre bandit attaqua Zhil'Drin, sa dague se planta dans le dos du l'Arpenteur. Ce dernier fit passer ses épées de façons à tuer le bandit. Celui-ci s'écroula sur le sol.

Juste avant que les bandits passent à l'attaque, le Zlo décapita le chef de deux coups d'épée bien placés. Un bandit, plus courageux que les autres, essaya de tuer le Zlo d'un bon coup bieplacé dans les côtes, mais il planta son épée dans la sacoche de l'Arpenteur. Le Zlo entailla le cou du bandit d'un coupd'épée et lui coupa le ventre, faisant tomber les entrailles du bandit.

Les deux banditrs restants se regardèrent avant de prendre leurs jambes à leur cou. LeZlo pilla les cadavres et les traîna hors du chemin. Il continua sa route un petit moment avant de tomber sur une ferme qui avait l'air d'avoir été la cible d'une bande de pilleurs. Il s'approcha de la porte, qui ne tenait plus sur ses gonds. Il trouva à l'intérieur un homme, agenouillé, et triste. Dès qu'il vit Zhil'Drin, il crut d'abord que les pillards revenaient, mais il s'apperçut vite que ce n'était pas une personne méchante. Il le regarda plein d'espoir.

Pourriez vous retrouver ma fille monseigneur?

Ta fille n'est pas en danger, je peux me reposer ici jusqu'a ce que je soit en forme. Fait comme lorsque Sieur D'Artamor est venu.

L'homme, sachant que le guerrier qui était venu avait gardé le secret, et que personne d'autre n'était au courant, amena Zhil'Drin dans une coin reculé du bâtiment et le laissa dormir plusieurs jours. Une fois que Zhil'Drin eut totalement récupéré, il dit au revoir au fermier, en lui promettant de lui ramener sa fille. Il continua son chemin en suivant la trace des pillards.

Zhil se mit en chemin, il continua la route jusqu'à la forêt. Il retourna sur les lieux de l’enlèvement de la fille. Comme il le savait, les pillard s’étaient arrêtés ici pour partager le fruit de leurs rapines, et abandonner ce qui n’était pas portable. L’Arpenteur aperçut un forme étrange en couvrant la zone du regard pour voir les objets qui restaient. Il souleva le morceau de coffre qui cachait en partie l’objet des regards. Le Zlo eut la surprise de voir une magnifique représentation d’Eturan. Cette statuette était faite dans du bois d’if, rehaussée d’argent. Un pilleur avait du la jeter par mégarde. Zhil’Drin la récupéra et la glissa dans sa sacoche troué qui avait été gentiment réparée par le fermier. Le Zlo sut qu’elle appartenait au pauvre homme en la retournant, elle était gravée du noble qui était passé dans sa ferme, et qui avait été généreusement hébergé dix ans auparavant. Il trouva aussi une sorte de pendentif étrange. Il représentait trois griffes, tournées vers l'extérieur qui sortaient d'une émeraude. Le Zlo le glissa aussi dans sa sacoche.

La piste se poursuivait sur plusieurs mètres avant d'arriver jusqu'a un campement. Quelques sentinelle montaient la garde, mais elle semblaient peu soucieuse de laisser passer quelqu'un. Elle avaient plutôt envie d'aller rejoindre leurs camarades occupés à boire. Zhil'Drin n'eut aucun mal à se glisser dans le campement. Il visita quelques tentes, avant de trouver celle ou une fille était prisonnière. Il se glissa à l'intérieur et évita de justesse le coup du garde en faction. Zhil'Drin fit passer ses deux épées hors de sa ceinture et il trancha net le bras du garde. Celui-ci hurla de douleur et tomba à terre. Le Zlo le laissa geindre sur le sol et s'empressa de libérer la fille. Elle était jolie - pour une humaine - elle avait de jolis cheveux auburns, des larmes coulaient de ses yeux gris. Le Zlo l'emenna dans une tente non loin pendant que quelques pillards venaient voir ce qu'il se passait. Il réconforta la fille en la serrant contre lui, et en lui murmurant quelques mots à l'oreille.

Calme toi, je suis venu pour toi. Ton père m'a demandé de te ramener. Tu va rester tranquile.

Un bruit de tenture surprit le Zlo, qui se retourna, comme il le pensais, un pillard venait d'entrer. Il pivota, et sortit ses deux lames jumelles. Le bandit sourit et sortit son épée, pensant pouvoir battre le Zlo tout seul. Celui ci attaqua avec les deux épées qu'il avait et blessa l'homme. La jambe du bandit saignait abondament, mais il parvint à donner un coup au Zlo qui tituba sous la puissance du coup. L'Arpenteur planta l'une de ses lames dans le corps du bandit, et le décapita avec l'autre. Il se retourna vers la fille.

Viens, on part.

D'ac...d'accord.

La fille bégayait, sans doute à cause de la vue du combat qui s'était déroulé sous ses yeux. Le Zlo lui prit la main, et déchira la tente avec l'une de ses lames avant de les ranger à sa ceinture. Il s'en alla dans les bois et se trouva face à une sentinelle, sans perdre de temps, il dit quelques mots, incantant un sort.

Shak'Krashel

Une lumière blanche partit de la paume du Zlo en direction de la sentinelle, qui écarquilla les yeux et séffondra sur le sol.

Ne trainons pas.

La jeune fille fut surprise des pouvoirs du Zlo, elle le suivit, et l'Arpenteur l'ammena jusqu'a une caverne. Il la fit se coucher dans un coin et lui donna sa bure. Zhil'Drin posa sa sacoche dans un coin, avec ses épées, et posa sa tête dessus. Il ne ferma pas les yeux, fixant l'entrée de la grotte.

Volo, le Chef de la Milice, venait de quitter son monde natal, Karkien. Il devait se rendre à Eturan pour equêter sur un mystérieux groupe de brigands répandant la terreur par tous les endroits où il passait. Ces bandits de grands chemins résidient, selon les dires, au Bois-Fleuri. Mais ce bois était bien trop grand pour que cette indication soit précise... Il devait alors se renseigner aux alentours et à l'intérieur de cette dense forêt. Il espérait y trouver une quelconque aide, ce qui le mettrait sur une piste concrète.

Alors qu'il progressait sur le sol verdoyant du bois, Volo aperçu une grotte étrange, bien cachée à l'abri du vent et de la pluie éventuelle. Il s'en approcha, ravi de pouvoir peut-être s'y reposer un peu.

*Un peu de repos ne sera pas de trop. Mais il faut que je sois prudent, je suis seul, et j ne suis pas un as du combat non plus... Dommage que toutes les troupes miliciennes soient en mission... Enfin, c'est pas grave, je sais bien me débrouiller seul.*

Volo fit quelques pas et arriva à l'entrée de la grotte. Il jeta un coup d'oeil à l'intérieur. Cette grotte était relativement sombre, mais Volo y entra silencieusement. Il s'arrêta soudain, figé par une apparition. Il lui semblait avoir vue une ombre bouger... Mais il n'en était pas certain. Il sortit alors son épée bâtarde, au cas où il se ferait attaquer. Il avança doucement et revit une ombre. Il appela alors, certain que quelqu'un était présent.

Euh, excusez-moi... Je ne vous veux aucun mal... Pourriez-vous vous montrer?

[HRP]C'est pas très long, mais ça évoluera rapidement, quand on fera quelque chose^^[/HRP]

Le Zlo sentit l'approche d'une créature pour le moins fort interessante, il se concentra quelques instants, vidant son esprit pour sentir les émotions, le passé, et le contenue de l'esprit de la créature. Il rouvrit les yeux et se leva, laissant ses armes au sol.

Je le sais, et moi non plus, mes intentions sont pacifistes envers vous. Je le pourrais Volo, mais est-ce que ceci t'en dirais plus sur mes intentions?

Zhil'Drin s'avança, à la rencontre du fils adoptif du chef de la milice de Karkien, qu'il avait rencontré quelque fois. Il avait vu Volothamp lorsqu'il était petit, mais le phénix était peut-être trop jeune pour s'en rappeler.

Je doute que tu te rappelle de moi, mais mon nom doit te dire quelque chose, je suis Zhil'Drin, fondateur du Clan du Cercle. Tu peux te reposer ici, il y a déjà une jeune fille qui dos ici, je veillerai sur vous si tu veux.

L'Arpenteur s'était avancé vers le phénix, sans être sur qu'il réussisse à distinguer son visage. Il lui montra un coin de la grotte ou se trouvait une jeune fille de douze ou treize ans, recouverte par une bure grise. Il sourit, se rappelant que le phénix ne pouvait pas le voir. Le zlo ouvrit la main, laissant s'échapper une légère lumière. Le jeune homme en face de lui pouvait alors distinguer tout la caverne, baignée d'une légère lumière. En face de lui, se trouvait une créature à la peau écailleuse, de couleur brun rouge, au visage presque humain. Il était vêtu d'une simple chemise violette déchirée au niveau de l'épaule, et d'un pantalon gris. Dans un coin de la grotte, il y avait une jeune fille d'a peu près treiza ans, aux cheveux auburns recouverte d'une bure de couleur grise. Un peu plus loin à coté de la jeune fille, il y avait, posées au sol, une sacoche et deux épées.

Je le sais, et moi non plus, mes intentions sont pacifistes envers vous. Je le pourrais Volo, mais est-ce que ceci t'en dirais plus sur mes intentions?

Volo ne comprit pas instanténément ce que voulait dire le mystérieux personnage qui lui faisait face et dont il se méfiait toujours. Mais son visage serein lui rappelait vaguement quelque chose... Le Phénix replongea alors dans ses souvenirs d'enfance, à l'époque où il était encore au village avec son père, qui était encore CHef de la Milice. Volo revit bien une scène dans laquelle se trouvait bien le Zlo. Celui-ci parlait avec Karisso Thamp, alors que Volo s'occupait de son côté avec le matériel de bureau de son père. Volo avait tourné la tête et avait croisé le regard de l'étrange personne. Le Phénix avait alors déjà rencontré cet homme il y a quelques années...

Je doute que tu te rappelle de moi, mais mon nom doit te dire quelque chose, je suis Zhil'Drin, fondateur du Clan du Cercle. Tu peux te reposer ici, il y a déjà une jeune fille qui dos ici, je veillerai sur vous si tu veux.

*Hum... Zhil'Drin... J'ai déjà entendu ce nom... Mais, ah, mais oui! Il vient d ele dire, d'ailleurs! C'est le fondateur du Cercle, évidemment! Et dire que je ne le reconnaissais pas... Je passe pour un abruti, moi. Enfin, c'est pas grave...*

Heureux de voir que vous vous rappelez de mon prénom, car j'avais totalement oublié le vôtre... Pardonnez-moi. Mais je suis enchanté de rencontrer le fondateur du Cercle en personne! Je pense que cvous êtes au courant que je suis à l'origine de la Lune Noire?

Puis, Volo tourna la tête vers le fond de la grotte, où il découvrit une jeune fille endormie, someillant à poings fermés. Elle n'était pas dans le meilleur état qui pouvait être, mais son visage rayonnait malgré les quelques taches qui y étaient dispersées. LEs quelques couvertures qui la couvraient pour la protéger de la fraîcheur de la grotte appartenaient certainement à Zhil'Drin. D'ailleurs, Volo remarqua qu'une grande bure servait aussi de duvet à la bambine... Ce vêtement ne pouvait pas lui appartenir.

Le Zlo sourit, Volo se rappellait de lui. Il en était un peu surpris, mais ne le laissa pas paraître. La Lune Noire? Un clan de personnes pensant que la magie est la voie à suivre.

Les nouvelles vont vite, je suis au courant. Je suis enchanté de te revoir Volo. J'ai déjà eut la chance de rencontrer le fondateur de la main sanglante, il est très porté sur la symétrie.

Zhil'Drin sourit, et regarda dans la même direction que le phénix. Il sourit, et son regard revint sur Volo.

Si tu veux continuer ta route demain matin, tu peux dormir à coté d'elle. Je doute que tu puisse résister à la fatigue.

L'Arpenteur était conscient du problème de Volo, mais il savait que le jeune homme n'était pas dangereux. Et de toutes façons, Zhil n'avait pas le besoin physique de dormir, veiller et monter la garde n'était pas un problème pour lui. Le zlo n'était pas étonné de l'accoutrment de Volo, que l'ont aurait pu considérer d' "extravagant". Le Zlo ferma la main, faisant disparaître la lumière douce qui baignait la pièce. Il ramassa une branche, et cracha un jet de flamme pour en faire un torche qu'il tendit à Volo. L'Arpenteur prit conscience du fait que l'esprit de Volo était tourmenté par plusieurs questions, sur lui, sur le Zlo, ou d'autre choses.

Prends ça, et si tu veux, allume un feu pour que nous discutions autour, ou va te coucher.

Remarquant que son "hôte" venait de répndre à sa question, Volo détourna le regard de la jeune fille endormie. Il réfléchit intérieurement à ce qui lui arrivait. Il savait bien qu'il était victime d'un défaut bien problématique pour une personne de son rang, et avait connaissance de quelques incidents passés, ou situations embarrassantes... Ces scènes se déroulaient toujours avec des belles femmes, et Volo ne pouvait rien faire pour maîtriser ses attitudes gênantes. Il agissait inconsciemment, et ne reprenait ses esprits qu'une fois la cause du problème retirée. En voyant la jeune fille allongée, il s'était senti un peu étrange, mais rien de remarquable ne s'était passé... La sensation qu'il avait éprouvé lors du premier regard était bien différente des nombreuses autres expériences qu'il avait pu faire avant de perdre le contrôle de lui-même.

* Cette petite fille n'a pas perturbé mon esprit, malgré la beauté de son visage endormi... Peut-être que sa jeunesse ne fait pas ressortir mon défaut... C'est vrai, elle doit avoir à peine 10 ans. Enfin, c'est une chance. Je n'aurais vraiment pas apprécié de montrer cette partie de moi au chef du Cercle.*

Si tu veux continuer ta route demain matin, tu peux dormir à coté d'elle. Je doute que tu puisse résister à la fatigue.

Volo ne sut que faire. Ses paupières se faisaient lourdes, il ne sentait plus ses jambes, qui avaient supporté son corps tout entier durant une longue et interminable marche. Mais en même temps, sa rencontre avec le Zlo était très intéressante. Il avait des questions à lui poser, autant sur les divers clans que sur sa propre personne. Mais ces questions prendraient certainement du temps, et Volo ne pensait pas pouvoir tenir debout encore trop longtemps.

Prends ça, et si tu veux, allume un feu pour que nous discutions autour, ou va te coucher.

Merci de me proposer la discussion, mais je crois que ne pourrai pas rester éveillé bien longtemps... J'ai parcouru Karkien pour passer le Portail Dimensionnel ce matin, puis j'ai suivi ma cible, un groupe de brigands nomades, sur Eturan. Alors je vous remercie de votre hospitalité, et je crois que je vais sombrer dans le monde des songes d'ici quelques instants. Bonne nuit, Zhil'Drin.

Et Volo s'avança vers le fond de la grotte, vers la jeune fille. Il lui jeta un regard anxieux et finalement, s'éloigna d'elle de quelques mètres. Il ôta son chapeau, son haut, ses bottes et sa ceinture, et se coucha au sol, la tête reposant sur une pierre lisse recouverte par une partie du vêtement de Volo. Il regarda une dernière fois Zhil'Drin en murmurant quelques mots.

Si vous souhaitez vous reposer, réveillez-moi...

Et il sombra dans un sommeil profond, laissant le Zlo seul éveillé...

Zhil'Drin faillit répondre treize pritemps à Volo, mais il se ravisa, cela n'aurait servi à rien, et en plus le phénix avait l'air fatigué. Il garda en main la torche qu'il venait d'allumer, le temps que Volo aille se coucher.

Merci Volo, bonne nuit aussi. Ce ne sera pas nécessaire, la nuit se passera bien, et je n'ai pas le besoin physique de dormir.

Il éteint la torche, et s'assit près de l'entrée. Ses yeux bleus captant la lumière, avaient l'air de briller dans la nuit. Il les ferma, et sombra dans une transe reposante en posant sa tête contre le granit froid. Le Zlo ne prêta plus attention à l'extérieur, faisant le vide dans son esprit, et triant les souvenirs de cette journée.

Zhil'Drin se reprit conscience du monde qui l'entourait. Son esprit était vide, il était reposé et pouvait recommencer cette journée, même s'il faisait encore nuit. Il jeta un coup d'oeil à la Lune, en souriant. Cet astre était le préféré d'un grand nombre de créature. Zhil, lui préférait le soleil, mais la lune emmetait une lumière douce, ce qu'il appréciait particulièrement. Il s'avança dans la caverne, remit correctement sa bure sur la jeune fille. Il se tourna vers Volo, et remarquant que lui aussi faisait une rêve calme, s'en détourna pour sortir de la caverne.

Il s'éloigna quelque peu, avant de tomber sur deux lièvre qu'il tua avec un sort. Il les ramassa et les apporta à la caverne. Il les dépeca, avace une petite lame qu'il forma a partir des pièces de son épée. Une fois qu'il eut fini de préparer les lapins, il entreprit de les faire cuire, a l'extérieur de la caverne, en faisant attention à la direction de la fumée. Avec les pièces formant ses armes, il les sépara et réassembla de façon à former un plat et trois couverts. Il regarda le soleil qui s'était levé il y a quelque heures. La jeune fille se réveilla et regarda craintivement l'homme endormi à coté d'elle. Le Zlo remarqua 4a et s'avança vers elle.

C'est un ami. Il est le chef de la milice, tu n'a rien à craindre de lui.

Le jeune fille acquiesa de la tête et se leva sur la pointe de pieds pour appercevoir le lapin posé sur le plat que l'Arpenteur avait assemblé.

Oh! Tu nous a même préparé à manger? Tu sais faire quoi d'autre tu as plein de talents.

Zhil'Drin sourit et regarda le phénix avant de reposer son regard sur le jeune fille.

On a tous des talents, cachés ou non. A toi de découvrir les tiens. Je sais faire plein d'autre chose. Tu le verra peut-être.

L'Arpenteur prit la jeune fille par les épaules, et l'ammena jusqu'au plat, et la pria d'attendre que Volo se réveille. il retourna dans la grotte pour chercher sa bure qu'il enfila avant de revenir vers la jeune fille.

Volo venait de sombrer dans un sommeil profond. Sa longue et épuisante journée de voyage l'avait anéantit. Son esprit tout entier plongea alors dans un rêve étrange. Mêlant songe et réalité, imagination et souvenirs, le jeune Phénix sombra dans ce monde mystérieux qui pouvait être aussi enchanteur que terrifiant...

Volo était encore jeune. Agé de quelques quinze ans, il était sur le chemin de l'école. Il devait, comme tous les autres jours, se rendre dans son établissement scolaire, appelé aussi Académie des Jeunes Apprentis. De son pas enthousiaste et intéressé, il se rendait dans le bâtiment de la culture, du savoir et de l'avenir! Mais il s'arrêta en chemin, fixant les ol de ses yeux intrigués. Il venait de voir une de ses amies de classe subir les moqueries infondées et purement odieuses d'un certain Fiels, un Humain perturbateur du même âge que le Phénix. Celui-ci passait son temps à s'affirmer en tant que "maître de l'établissement". Il volait, frappait, et se riait des autres pour tout et rien. Nul ne le supportait, excepté quelques uns de ses amis, qui aimaient également semer le trouble chez les autres. Mais il était le plus fort de tous les étudiants, et aucun des camarades de Volo n'osaient tenter quoi que ce soit contre lui...

Cependant, même si Volo n'était pas le plus puissant bambin qu'on puisse trouver, il était avant tout le fils de Karisso et un membres de la famille Thamp. Il se devait de protéger sa jeune amie contre l'agression de Fiels. Il avança alors vers lui, qui s'énervait sur la petite Syria car elle ne se laissait pas faire. Fiels leva alors la main dans le but de la frapper. Une air de rage sur le visage, il lança sa main puissament en direction de la joue de Syria, qui ferma les yeux, trop effrayée par le gorille qui lui faisait face.

Mais Fiels fut surprit de ne pas pouvoir achever son geste brutal. Il tourna les yeux et vit Volo, qui tenait fermement son poignet. Empli de haine, et semblant aboyer comme un chien enragé, il frappa violemment le défenseur de Syria dans le ventre, ce qui le fit tomber à quelques pas. La jeune fille fut terrifiée par ce coup, et porta sa main devant sa bouche en voyant son ami trébucher lourdement. Mais Volo se releva, et vit Fiels se ruer sur lui. Son visage changea soudainement de forme. Il s'allongea, des oreilles lui poussèrent, des crocs firent leur apparition au bord de ses lèvres et de nombreux poils recouvrirent son corps tout entier. Il vit subitement une forme s'approcher à très grande vitesse de son visage. Cela devait être un poing, celui de Fiels, mais cela ressemblait plus à une patte de chien. Volo la fixa et vit qu'elle était ornée de terrifiantes griffes acérées, qui poussaient de plus en plus. Par réflexe, il mit ses deux mains devant son chef pour tenter de protéger la partie la plus important de tout corps humain. Il sentit alors les véritables lames pénétrer à travers ses paumes ensanglantées. Deux doigts tombèrent au sol, rebondissant à trois reprises et s'arrêtant soudainement dans de petites flaques de sang.

Volo hurla de terreur et toba à genoux. Cette position était celle des guerriers qui s'abandonnaient à la mort en toute dignité, laissant leur corps sur terre et rejoignant les Déesses dans leur monde merveilleux. Volo ressemblait fort à un de ces guerriers, car un filet de sang s'échappa de son cou. Celui-ci venait d'être tranché par les griffes de Fiels, qui étaient maintenant devenues de longs sabres.

Les yeux du jeune homme ne bougèrent pas d'un poil, mais il vit le paysage se mouvoir autour de lui. Puis, il ne vit plus le sommet de la Colline de la Meute, endroit-clé de Karkien, mais son regard rencontra un mélange de terre et d'herbe. Ce naturel disparut alors et Volo se vit sombrer dans un immense trou sans fond, noir. Il ne distinguait même plus ses pieds et ses mains... Tout simplement parce qu'il n'en avait plus! Et oui, seule sa tête avait plongé dans cet immense abîme après la décapitation.

Soudainement, VOlo aperçu une lumière, et vit rapidement qu'il s'agissait de son amie Syria. Mais celle-ci était entièrement nue, et encourageait Volo à venir vers elle. Volo se perdit dans son esprit perturbé, et voulait rejoindre son amie si attirante, mais sans jambe, il ne pouvait pas se déplacer. Elle désespérait, et lui aussi, continuant sa chute. Puis, il s'écrasa sur un sol dur, et Syria disparut. Il tomba évanoui, ou mort, il n'en savait rien...

Volo se réveilla en sursaut, et trempé de sa sueur comme jamais. Il observa furtivement l'endroit où il se trouvait. Il était allongé dans une grotte mystérieuse. Il vit deux personnes à quelques pas, autour d'un feu. Volo se remémora alors la réalité, ce qu'il s'était passé la veille. Il reconnut alors Zhil'Drin et la jeune fille. Il se leva pour aller à leur rencontre.

Bonjour à tous. Oh, mais nous n'avons pas été présentés, jeune fille... Je suis Volo Thamp, et je suis le chef de la Milice. Mais c'est un joli petit déjeuner, que vous nous avez préparé là, Zhil'Drin! Merci beaucoup, il me fera le plus grand bien!

Et Volo s'assit aux côtés de ses deux compagnons, et regarda la jeune enfant, en engageant brièvement le dialogue avec elle.

Zhil'Drin fixa de ses yeux bleu clairs le phénix, et l'invita à s'asseoir. Il lui donna l'une des assiettes qu'il avait fabriquée, remplie d'un peu de lapin. Le jeune fille tourna sa tête vers Volo, et lui sourit.

De rien, c'était tout naturel Volo. Il vous aidera à prendre des forces. Aujourd'hui, je dois rammener chez son père.

Volo s'assit à coté de la jeune fille, et en face de l'Arpenteur. La jeune fille le regarda, maintenant qu'il était réveillé. Il avait l'air gentil, et elle commençait à le trouver sympathique.

Enchantée, je m'appelle Naïra. Tu est un chef de clan aussi, pas vrai?

Le vieux Zlo sourit en entendant les paroles de la jeune fille. Il finit son lapin, et sortit de la grotte, en laissant les deux jeune gens continuer de manger. Il s'avança dans la forêt, revenant sur ses pas de la veille. Arrivé à l'emplacement du campement, il réalisa que les pillards étaient bien partis. Zhil'Drin jeta un coup d'oeil eux traces, et récupéra un bout de métal tordu, qui avait sans doute été un bijou. Il l'absorba à l'aide de son gantelet, et s'en retourna dans la grotte. Il s'assit lourdement sur le sol, après avoir récupéré sa vieille besace.

Les pillards sont partis vers l'est, comme je le pensais. Nous pouvons rentrer chez le paysan, lui rammener sa fille. Puis aller à Isgardyn, j'ai quelques affaires à faire. Je pense que tu nous accompagnera Volo.

Il rammassa le plat, et les assiettes, une fois que le repas fut fini, et quitta à nouveau ses deux protégés pour aller faire un peu de vaisselle. Zhil'Drin trouva un ruisseau. Il frotta le métal, et lorsqu'il fut satisafait du résultat, transforma ses innofensifs couverts en deux lerges épées batardes, bien tranchantes. L'Arpenteur les rengaina, et rejoignit la grotte. Il s'approcha de Volo et de la jeune fille, puis il traça un plan rapide sur le sol.

Nous sommes ici, ta maison est ici. Nous allons donc la rejoindre en essayant de contourner la route pour éviter les mauvaises surprises. Tu as quelque chose à rajouter Volo?

[Chu rouillé j'ai plus rp depuis un moment^^]

Nous sommes ici, ta maison est ici. Nous allons donc la rejoindre en essayant de contourner la route pour éviter les mauvaises surprises. Tu as quelque chose à rajouter Volo?

Non, je vais vous accompagner. Mais une fois que cette jeune fille sera à nouveau en seécurité avec son père, je devrais m'en retourner à Karkien, et je ne pourrai donc pas faire la route jusqu'à Isgardyn avec toi, ZhilDrin. Bien, en route!

Et les trois compagnons, désormais, srtirent de la grotte qui leur avait servi de drotoir durant la nuit précédente. Un faible courant d'air caressait le visage de Volo avec douceur, ébouriffant sa longue chevelure d'or. Le bruit apaisant de l'écoulement d0un ruisseau se faisait entendre. La brise légère entraînait les feuilles des arbres dans sa danse, créant une bruissement constant. A cette ambiance s'ajoutaient les chants des oiseaux et les pas lourds d'un bataillon d'Orcs...

*Quoi? Un bataillon d'Orcs? Ici?*

Volo chuchota à Zhil et Naïra.

Taisez-vous et couchez vous à terre!

Le Chef de Clan et la jeune fille furent surpris, mais le Zlo vit ce qui alertait Volo et fit ce qu'il lui conseilla. Maïra imita son protecteur, et Volo ne tarda pas à rejoindre ses deux amis dans les hautes herbes qui bordaient la route. Volo fixa son regard flamboyant sur le groupe d'Orc. Il ne les redoutait pas parce qu'ils étaient des Orcs, Volo n'avait que peu de préjugés, mais s'il craignait ce bataillon, c'était justement parce que c'était un bataillon... Et les batailons d'Orcs ne présageaient jamais rien de bon.

Concentré sur les Peaux Vertes, Volo garda le silence, patientant pendant que la troupe effrayante pasait sous ses yeux. Elle devait être composée d'un cinquantaine de combattants, et il valait mieux ne pas être repéré.

Les pas s'éloignèrent, redonnant au paysage sa beauté naturelle. Vol ose tourna vers son compagnon.

Je ne sais pas ce que ce bataillon fait ici, mais cela ne me dit rien qui vaille... On dirait qu'ils s'en vont à la guerre... C'est étrange, de voir autant d'Orcs au même endroit dans un monde tel qu'Eturan, et surtout dans le Bois-Fleuri... Mais ils doivent être cinquante et nous ne sommes que deux combattants, nous ferions mieux de ne pas nous occuper de cette troupe. Continuons notre chemin, je m'informerai de la raison de leur présence ici une fois que Maïra sera chez son père.

Les trois randonneurs se mirent alors en marche pour ramener la fillette à sa maison. Volo était pensif au sujet de ces Orcs, et il restait sur ses gardes, au cas où une horde croiserait leur chemin...

Zhil'Drin resta au sol, et suivait les orcs du regard. Une fois qu'ils eurent disparu de leur champ de vision, il laissa son regard courir sur les environs. Une fois qu'il eut l'impression que tout était calme, il posa son regard pénétrant sur Volo.

"Ils ne sont qu'un clan. Ce n'est pas une Horde Orc. Soit ils cherchent quelque chose, soit ils déplacent leur campement. Il est vrai que c'est étonnant d'en rencontrer par ici."

l'Arpenteur ouvrit le chemin, suivit par Naïra encore terrorisée par les orcs, puis par Volo qui finissait la marche.

"Je pensais que tu mettrais plus de temps avant de me tutoyer, Volo. Mais c'est ce matin que tu as commencé. J'aurais cru que tu aurait attendu notre prochaine rencontre. Cependant, je pense que c'est mieux ainsi."

Le Zlo s'arrêta en route pour cueillir une petite dizaine de fruits bien juteux qu'ils pourraient manger en route. Une fois qu'il eut rempli sa besace, il purent repartir.

"Je pense qu'il vaudra mieux arrêter de nous tutoyer lorsque nous arriverons en vue d'un village. Les gens risqueraient de se poser des question plutôt embarassantes."

Retourner à Karkien? Tiens, mais ça faisait longtemps que Zhil' n'y était pas allé. Malheureusement il ne pourrait pas y retourner tout de suite, il fallait qu'il rejoingne Isgardyn. Il espérait y retrouver peut-être XoloX, le Chef de la Main Sanglante afin de repartir pendant quelques temps dans la nature.

"Tu retrourne à Karkien? Que va tu faire là-bas, si ce n'est pas trop indiscret?"

L'Arpenteur était omniscient, mais violer l'intimité de Volo ne lui disait rien qui vaille. Parfois, il valait mieux ignorer le futur. C'était plus exitant. Il sortit un fruit, et le tendit à le petite fille.

"Tiens Naïra, mange, ça te fera du bien. Volo, tu en veux un aussi?"

[Naïra, avec un N, pas avec un M comme Elorie!^^]

Et bien, je gardais tout le respect que j'ai pour un Zlo aussi sage que toi dans mes vouvoiements, mais comme tu semblais apprécier de me tutoyer, j'ai pensé que ce serait plus amical. Mais il est vrai qu'en tant que Chefs de Clans différents, cela serait peut-être mal vu...

Autant reprendre les bonnes habitudes immédiatement. Je retourne à Karkien, car je dois y gérer la Milice. Et je ne souhaitais en aucun cas vous forcer à venir avec moi, car vous n'auriez rien à faire à une simple réunion milicienne... Alors ramenons cette jeune fille à son père, puis nous devrons nous séparer. J'aurais aimé rencontré le dénommé XoloX, mais je ne le peux pour le moment.

Volo regarda les fruits que lui tendait le Zlo. Ces baies avaient l'air fort appétissantes. En tout cas, c'est ce que pouvait en déduire le Chef de la Milice en voyant la jeune Naïra les engloutir une à une. Il détourna son regard des baies pour le fixer sur Zhil'Drin.

Des baies? Non merci, ça ira. DOnnez-les donc à la jeune affamée que voici.

Volo désigna Naïra du doigt et lui sourit. La jeune fille rendit son sourire au Phénix, laissant apparaître des dents pleines de fruits rouges.

Le groupe reprit sa marche en direction d'un petit village situé au loin. Tout allait pour le mieux. Volo scrutait souvent les environs, car le passage du clan d'Orcs ne l'avait pas rassuré. Il préférait éviter de devoir combattre pour sa survie et celle de ses compagnons. Mais son regard ne croisa que quelques animaux errants, fuyant devant les trois humanoïdes.

Soudain, Volo aperçut au loin une silhouette. Sombre de contour, elle n'était pas identifiable à cette distance. Elle semblait perdue dans un léger brouillard lointain. Le Milicien mit la main sur le pommeau de son épée en prévision d'un éventuel conflit... Il ne savait rien de celui ou celle qui avançait tranquillement vers eux, mais il préférait se méfier et être prêt à sauver la jeune Naïra si elle se retrouvait en danger...

[HRP]Post assez court, mais j'ai pas d'idée^^ Je compte sur toi pour la suite!^^[/HRP]

Zhil'Drin sourit à Volo, puis donna quelques autres baies à Naïra. Il fallait désormais ne plus tutoyer le phénix. L'Arpenteur reconnaissait le chène noir, touché par la foudre qu'il avait croisé en allant à éa recherche de la jeune fille.

"Nous sommes bientôt au village."

Le groupe marcha quelques instants avant que Volo ne posa la main sur son épée, et devienne un peu tendu. Zhil'Drin aperçu alors la silouhette à son tour. Elle devint plus nette en s'approchant. Elle portait une armure de plaques couleur boue, et avait la tête baissée. Quelques mètres plus loin, elle leva la tête, découvrant un faciès décomposé. Les os saillaient en plusieurs endroits, et la peau semblait avoir été mangée. Il ne semblait pas porter d'armes, et ses mains avaient de longs ongles, semblables à de courtes griffes. Il s'arrêta à deux ou trois mètres de Volo et de Zhil'. Il ouvrit sa bouche, et une langue d'environ deux mètres se darda vers les trois personnes vivantes. L'appendice était pourpre, et son extrémité était couverte de dents. Elle bougeait avec une agilité hors du commun, et elle faisait des allers-retours vers les trois personnes. La voix calme et posée du Zlo brisa le silence.

Il s’agit d’un mort vivant rare. Il a encore une conscience… enfin, il est capable de penser. Ce serait un redoutable adversaire. Sa langue est son point faible, sans elle, il n’est plus aussi dangereux, mais elle est extraordinairement rapide et c’est aussi la partie la plus dangereuse de son anatomie. Si nous arrivons à négocier notre passage, ce serait mieux pour nous. Surtout, que s’il avait des pouvoirs magiques avant de mourir. Il les a peut-être gardés.

Le Zlo se tourna alors vers la créature qui se trouvait en face d’eux.

Je vous prierai de nous laisser passer. Je peux sûrement vous venir en aide d’une manière, non ?

Une voix caverneuse et rauque s’éleva de nulle part.

Je veux bien laisser passer la fille, et l’humain qui est ridiculement habillé.. Mais toi, tu m’intrigue, lézard.

Zhil’Drin se pencha vers Volo.

J’avais oublié qu’il prenait parfois les gens de haut, et qu’il se croyait supérieur à tout le monde…

[Court aussi, mais je compte sur ton prochain post pour en faire un joli.^^]

A la vue de cet étrange et terrifiant Mort-Vivant, Volo sut immédiatement ce qu'il devait faire pour que tout se passe pour le mieux. Ni une ni deux, il réagit vivement et sans attendre que la créature ne s'exprime. Il bougea rapidement et se mit en face du Mort-Vivant.

Bonjour Monseigneur!

Le Mort-Vivant fut quelque peu surprit par cette étrange entrée, mais il ne sembla pas perturbé du tout.... Il ne semblait pas hostile non plus, vu de près. Et il se trouvait que ce cadavre ambulant savait parler, et maniait plutôt bien les mots par rapport au nombre incalculable de morceaux de chair qui lui manquaient en divers endroits du corps... Le Mort-Vivant ne sembla pas s'intéresser à Volo ,qui lui faisait presque face. Il parla à Zhil'Drin, qui se trouvait aux côtés du Chef de la Milice.

Je veux bien laisser passer la fille, et l’humain qui est ridiculement habillé.. Mais toi, tu m’intrigue, lézard.

A ces mots, Volo commença à réfléchir.

*Il a l'air coriace, ce serait dommage que l'on doive en venir aux mains... Surtout qu'on risquerait de perdre à plates coutures... Il doit être relativement puissant. Son assurance naturelle le prouve. Mais en même temps, je ne désire pas devoir le contourner et faire ncore je ne sais combien de pas pour me rendre à ce village.... Cependant, la jeune Naïra doit être apportée auprès de son père, coûte que coûte. Je vais essayer de parlementer.*

Volo s'essaya tout d'abord à la politesse. Il y avait été éduqué dès sa plus tendre enfance par ses deux charmants parents. Et il savait que débuter une discussion sans formule de respect pouvait entraîner de graves conséquences.

Sachez que c'est un honneur de vous rencontrer, vous m'avez l'air fort sympathique! Je me nomme Volo Thamp, et voici un compagnon, Zhil'Drin de son nom. La petite, quant à elle, s'appelle Naïra. Elle est perdue, et mon ami et moi devons la ramener auprès de son père. Ce chemin mène directement à son village, et vous seriez bien aimable de nous laisser passer tous les trois, car il serait regrettable que Zhil'Drin reste ici...

Le Phénix observa la réaction de son interlocuteur. Il s'attendait au moins à pouvoir engager une négociation correcte. Mais il fut déçu par l'attitude du Mort-Vivant. Celui-ci semblait très peu intéressé par le court discours de Volo, et gardait ses yeux rivés sur Zhil'Drin. Volo tenta alors de comprendre pourquoi son compagnon ne convenait pas aux exigences du Mort-Vivant.

Vous semblez troublé par Zhil'Drin? Sachez qu'il appartient à la noble et sage race des Zlos. Ces être sont dotés dune intelligence hors du commun, et tout le monde sait qu'ils ne désirent en rien combattre vainement. Zhil'Drin est tout particulièrement digne de confiance, et je pense que même une personne telle que vous peut le remarquer à son charisme naturel.

Volo désigna son compagnon de la main en tentant d'argumenter en sa faveur. Il était certain que le dialogue pouvait résoudre ce petit différend. Mais le Mort-Vivant restait encore et toujours sceptique sur Zhil'Drin.

Tu peux bien vanter sa bonté, il n'en restera pas moins un lézard.

*Aurait-il un quelconque problème avec les Zlos? Peut-être est-ce justement un Zlo qui a mit fin à sa véritable vie? Je n'en sais rien, mais il est frt probable que cette créature ne veuille pas laisser passer Zhil'Drin.*

Volo ose tourna vers son compagnon et discuta de la situation avec lui à voix basse.

Il semblerait qu'il n'apprécie pas votre race... Nous avons deux solutions. Le village n'est pas très loin, il me semble. Je pourrais donc accompagner Naïra chez son père seul et vous pourriez directement vous rendre à Isgardyn pour y régler vos affaires. La seconde solution serait de changer votre apparence. Je pourrais peut-être me rappeler de la recette que mon professeur d'alchimie m'a fait boire durant mon enfance... Cela prendrait du temps, pour m'en rappeler, puis pour rassembler tous les ingrédients nécessaires à sa création... Je pense que nous allons devoir nous séparer ici, Zhil'Drin. Qu'en dis-tu?

Le mort vivant parût plisser les yeux en regardant Volo. Plus précisément, la lumière terne qui brillait dans ses orbites vides diminua quelque peu.

« Thamp… miliciens de père en fils ? Et Zhil’… Quelle belle compagnie que voici. Le Lézard savant. Passez humains. Toi, lézard, tu ne bouge pas. »

Les traits de l’Arpenteur parurent se durcir. La colère était visible sur son visage, comme si l’on venait de l’insulter de la pire manière que ce soit. Zhil’… Cette chose l’avait appelé comme ça ! Nommer un Zlo par son préfixe était réservé aux personnes très proches. Les autres personnes l’utilisaient uniquement pour insulter… La plupart des gens utilisaient le préfixe par inculture ou sans connaître le véritable sens de cette utilisation. Cependant, le mort-vivant l’avait craché comme une insulte, il paraissait en connaître le véritable sens. Il détourna le regard du mort-vivant pour le poser sur Naïra, blottie derrière le chef de la milice. Ne pas réagir à l’insulte était dur, mais le Zlo devait le faire pour Naïra et pour Volo.

« Gardez votre potion. Je vous remercie de votre aide, mais j’arriverais à me débrouiller seul, l’Art à ses secrets... Nous nous retrouverons chez le père de Naïra. Je ne crois pas qu’il déteste ma race, mais plutôt tout ce qu’il n’était pas… ce devait-être un humain…»

Sur ces mots d’adieu, Zhil’Drin se plaça face au mort-vivant en espérant que Volo s’en aille.

« Il y a aussi quelque chose qui m’intrigue chez vous… je me demande ce que vous étiez. »

« Ce que j’étais… tu est stupide… je le suis toujours… Mais chacun devrait rester chez lui et le monde s’en porterais mieux. Aberrations… Comment avez vous pu naître… Des demi-créatures… Toi, par exemple, pas un dragon, pas un humain… »

« Vous n’êtes pas vivant, pas mort. Quelle est la différence ? Le mélange ne rend-il pas plus puissant ? »

Une sorte de rire moqueur résonna dans les alentours, visiblement il s’agissait su rire du mort-vivant.

« Tu crois…Ce n’est pas pareil. Un mort n’est rien, tandis qu’un Humain est bien plus qu’un Zlo. Un vivant peut être aussi puissant qu’un mort-vivant. Un Zlo ne sera jamais aussi puissant que ses ascendants. »

Un sourire apparût sur le visage du Zlo. Il esquissa quelques rapides gestes avec ses mains, puis il devint flou et finit par disparaître. Un cri de rage résonna dans tout le périmètre alors que la langue pourpre du Mort-vivant partait en direction de Zhil’Drin. L’Arpenteur eut du mal à éviter la langue, et s’écrasa par terre alors qu’elle passait à quelque centimètres de son torse. Il rampa quelques mètres, puis il se releva avant de s’enfoncer un peu dans la forêt. Il nota qu’il devrait remercier toutes les Déesses, puis Zhil’ continua sa route en direction du village. Le combat… si l’on pouvait appeler ça comme ça s’était plutôt bien terminé. Enfin, du moins pour le Zlo. Le Mort-vivant, lui avait l’air d’être enragé après s’être laisser berner comme cela.

Déesses, vous avez l'air de m'apprécier, vous me sauvez encore la vie.

L’Arpenteur était encore sous le choc. Deux ou trois centimètres de plus et il y restait. La vie des gens se jouait souvent à quelques centimètres ou secondes. C’était amusant, mais aussi effrayant quand on y pensait. Le Zlo sortit de ses pensées lorsqu’il reconnut la maison du père de Naïra chez qui il avait passé la nuit. Il poussa la porte de bois et pénétra dans l’unique pièce que comportait le logement du paysan.

Volo laissa donc son compagnon seul avec le Mort-Vivant. Il n'était pas entièrement rassuré, mais il ne sous-estimait pas Zhil'Drin. Il n'allait certainement pas lui arriver malheur. Naïra se retourna, fixant celui qui l'avait trouvée et accompagnée depuis le début. Elle semblait triste de devois se séparer de lui, mais un regard apaisant du Zlo la fit continuer sa route aux côtés de Volo.

Ne t'inquiète pas, jeune fille, je vais te ramener chez toi. Tu vois, le village n'est pas loin. Et nous ne devrions pas rencontrer de créature hostile aussi près des habitations.

Volo, de sa voix douce et amicale, désirait remettre Naïra en confiance, et lui montrer qu'il était aussi bon que Zhil'Drin. Elle avait fait plus de chemin avec le Chef du Cercle qu'avec le Milicien, mais Volo était persuadé qu'une bonne relation pouvait s'établir après une petite marche.

Quelques sabliers écoulés, quelques fruits forestiers avalés, quelques oiseaux rencontrés, le duo ne tarda pas à toucher à la fin de cette expédition. Le village se rapprochait gentiment, et on pouvait voir les gens s'agiter dans les rues. Certains enfants couraient, jouaient à s'attraper ou à se cacher dans des tonneaux vides. Cela faisait hurler l'aubergiste. Des joyeux personnages étaient assis autour des tables de la tavernes et descendaient des chopes de divers alcool à une vitesse impressionnante. Ils riaient fort, de tout et de rien, et se racontaient des anecdotes diverses, autant de sérieuses que de coquines. Un petit groupe de jeunes se baignait à la rivière qui contournait le village. Ils sautaient, s'éclaboussaient, faisaient des concours d'apnée.

*On dirait que le Clan d'Orcs ne venait pas d'ici. C'est une bonne nouvelle. Moi qui avait envisagé le pire des cas, me voilà tiré d'affaire. Naïra va pouvoir retrouver son père sans problème.

Justement, la jeune fille semblait éblouissante. Son large sourire et ses yeux emplis de joie montraient parfaitement le plaisir qu'elle éprouvait d'être enfin de retour chez elle. Elle se précipita vers une petite maison de bois. Volo la suivit, car il voulait être sûr qu'elle retrouve son père. De plus, Zhil'Drin avait dit qu'ils se retrouveraient chez le père de Naïra. La fillette frappa contre la porte, l'ouvrit, et sauta dans les bras du forgeron qui arrivait dans l'entrée. Celui-ci fut véritablement surprit, et il embrassa sa fille avec amour. Des larmes perlèrent à ses yeux.

Oh, ma fille! Je ne savais pas où tu étais passée, je me suis tant inquiété! Et te voilà de retour!

Le forgeron jeta un oeil à Volo, qui attendait, souriant, près de l'entrée.

Est-ce vous qui avez retrouvé ma fille?

Pas véritablement. Je suis tombé par hasard sur elle et sur un compagnon, qui la ramenait chez vous. Il devrait nous rejoindre bientôt, il a eu un petit... retardement. Je suis Volo Thamp, Chef de la Milice. Je suis très heureux de vous voir réunis.

Le père de Naïra écarquilla les yeux. Il n'en croyait pas ses oreilles. Ici, devant lui, se trouvait le Chef de la Milice. Et c'est lui qui avait sauvé sa fille, avec un de ses amis! Le forgeron se courba respectueusement et invita Volo.

Enchanté de vous rencontrer, c'est un véritable honneur. Entrez seulement, nous attendrons votre ami ensemble.

Redressez-vous donc, je n'ai pas besoin que l'on s'agenouille devant moi. Mais j'accepte l'invitation, j'avoue qu'un petit peu de répit ne me fera pas de mal après cette longue marche. Merci beaucoup, forgeron.

Et Volo entra dans la coquette habitation, suivant Naïra et son père. Il allait attendre que Zhil'Drin arrive, puis s'en retournerait à Karkien.

Zhil’Drin pénétra dans la maison. Il y trouva Volo, Naïra et son père, et il fut empli d’un sentiment de satisfaction. Ils avaient pu venir jusqu’ici.

« Monseigneur ! Comment vous remercier ! Je vais vous donner de l’or… il doit m’en rester. »

Le Zlo sourit alors que l’homme s’adressait aux deux éminentes personnes qui étaient entrées dans sa maison. L’Arpenteur s’interposa entre l’homme et son armoire.

« Nous nous contenterons la satisfaction. Nous n’avons pas besoin de votre or, gardez le. »

L’Arpenteur avait besoin d’un peu d’or, mais il ne voulait pas voler le pauvre homme. Et de plus Volo Thamp n’allait pas accepter son or. Cela ne servait donc à rien d’accepter. Zhil’Drin dit adieu à la jeune fille, puis il salua Volo.

« Adieu Volo, nos chemins se séparent ici, mais comme la plupart des routes, ils se rejoindront en un autre endroit. Puisse ton chemin contourner les embûches. Mais pas trop tout de même, cela deviendrait ennuyeux à la longue.

Adieu Naïra, n’oublie pas que tout le monde à un talent, et que c’est à soi de le découvrir.

Adieu, Korg. Sache qu’un jour, ton hospitalité te sera rendue. Si tu as besoin de moi, tu sait ou me trouver.»

Sur ces mots, l’Arpenteur remit son capuchon gris, et sortit de la maison, se frayant un chemin parmis les enfants intrigués qui paraissaient être heureux de le voir. Il s’arrêtait parfois, se penchant vers l’un des enfants qui retournait, heureux, vers ses amis. Petit à petit, le Zlo disparaissait dans le foule jusqu'à ce qu’il ne soit plus visible.

[Ouais, chais, c'est court...]

[HRP]Sert à rien que je réponde, on dira alors que c'est la fin du topic^^[/HRP]