Alors, un petit texte, Yoan, je pense que tu va aimer.
Ta beauté radieuse m’enchante, l’éclat du soleil à son zénith m’éblouit moins que toi. A présent, tu sera la lumière qui éclaire mon chemin et la flamme qui anime mon âme. Tes cheveux de jais, ondulant au vent comme des filaments de soie sont comme une caresse lorsque je les prends entre mes doigts. La délicate douceur de ta peau satinée est semblable au zéphyr, aussi légère que son souffle et plus agréable à caresser. Ces deux gemmes, émeraudes magnifiques, que j’observe à chaque fois que tu croise mon regard, espérant en découvrir plus sur ton âme, tels des miroirs captant la lumière semblent deux phares pour mon cœur perdu. La saveur exquise de tes lèvres, cette subtile fragrance sucrée que je peux sentir à chaque fois que j’y goûte, m’envivre de plaisir.
//** *** **\\
Je laissai tomber la lettre tachée de sang sur le sol, et ramassai l’enveloppe dont je notai mentalement l’adresse. Je contactai rapidement, par radio, mes supérieurs, leur donnant l’adresse et demandai une Identification et Destruction, ce qui équivalait à une mise à mort de toute personne semblable au suspect dans le lieu demandé. Dans ce cas, c’était toute personne située dans le bâtiment. Ma proposition fut acceptée, dans le cas actuel, les dommages collatéraux étaient négligeables. En enjambant l’homme couché sur le sol, le talon de ma ranger se posa sur son doigt, ce qui lui arracha un gémissement. Cela m’étonna, j’avais presque vidé mon chargeur sur l’homme, mais il n’en était pas mort. Je jetai un coup d’œil à l’indicateur de mon arme. Quatorze projectiles restants, indiquait-il. J’allais la recharger lorsque j’entendis le bruit d’un verrou. Je pivotai sur moi même. Une personne se tenait dans l’encadrement de la porte. Elle était en contre jour, je ne distinguais qu’une silhouette. Elle avait quelque chose dans la main. Je fis feu, et percée de quatorze projectiles à fragmentation, elle s’écroula. Je lâchai mon arme, et dégaina un pistolet. En m’approchant du cadavre, je réalisai que c’était une femme, un linge carmin troué autour du corps, avec un feune dans la main. Je jetai l’appareil dans la salle de bain, récupérai l’une des arme de l’homme agonisant et la plaçai dans la main de la femme. 500 de plus à ma prime de fin de mois, pas mal, pour le quatrième jour. De plus, avec ce quota de risque et de morts, je serai augmenté, entre 1000 et 1500, ce serai bien. J’annonçai à mes supérieurs que la zone était sécurisée et qu’ils pouvaient envoyer les secours, si le pauvre type survivait. Je ramassai mon arme et la rechargeai. Mission terminée.